3 signaux faibles qui montrent que le métier du manager change avec l’arrivée des millennials

Management

Leadership, Management

5

Savez-vous combien investir sur Google Ads et combien cela va vous rapporter ?

En complément de cet article, vous pouvez obtenir un accès gratuit à mon calculateur Google Ads pour anticiper votre budget et votre ROI.

Il vous suffit simplement de vous abonner à ma newsletter.

Gratuit | Accès instantané | Tutoriels vidéo inclus

Montrer Cacher le sommaire
3 signaux faibles qui montrent que le métier du manager change avec l'arrivée des millennials
3 signaux faibles qui montrent que le métier du manager change avec larrivée des millennials

Je suis un millennial qui travaille depuis plus de 10 ans. Et des styles managériaux j’en ai vu passer.

  • le management de la qualité
  • le management par les process
  • le management par objectif
  • le management participatif
  • le management agile…

Force est de constater qu’au fil des décennies, le management évolue (heureusement).

Les temps changent et surtout, les gens changent…

Bienvenue dans l’ère des millennials (cette génération née entre 1981 et 2000) ! A l’heure où j’écris ces lignes, les millennials sont (quasiment tous) en âge de travailler.  Il suffit de regarder les Etats-Unis; en 2020, 99% des millennials auront plus de 18 ans.

Millenials state

Peu à peu, ils occupent les postes de direction de nos entreprises. Ce sont les nouveaux dirigeants d’aujourd’hui et les grands leaders de demain.

Avec l’arrivée massive des millennials dans la sphère professionnelle, les moeurs managériales se métamorphosent. C’est justement ce que se propose d’analyser cet article, au travers de 3 signaux faibles qui montrent que la discipline du management d’équipes est fondamentalement en train de changer.

1/ En 20 ans, l’emploi de l’économie sociale & solidaire en France a progressé 5x plus rapidement que le secteur privé

Une des caractéristiques clés des millenials est leur recherche de « sens » dans le travail. Ils n’acceptent pas de trimer comme des hamsters, même pour un bon salaire. A vrai dire, cette « raison d’être » dans leur travail est aussi important que la rémunération à leurs yeux (voir plus parfois).

Par conséquent, les typologies des carrières évoluent. Pour satisfaire cette recherche de sens, on voit de plus en plus de personnes s’engager dans l’économie sociale et solidaire. Aujourd’hui, l’emploi dans l’économie sociale et solidaire pèse plus de 10% de l’emploi national.

  • Depuis 2000, l’emploi privé dans l’économie sociale et solidaire a progressé de 24%,
  • alors qu’il n’a augmenté que de 4,5% dans le secteur privé classique.

a4-5-emploi-economie-sociale-et-solidaireCes vocations proviennent évidemment de facteurs exogènes (ex: l’écart entre riches et pauvres qui ne cesse de grandir), mais surtout de facteurs endogènes, avec une force de travail qui souhaite bien plus qu’un salaire; elle souhaite avoir un impact positif pour le monde et la société.

2/ La montée en puissance de la culture du feedback

Le feedback s’instaure durablement dans les moeurs managériales…Et surtout, la notion de « chef », au sens de celui qui dicte des ordres, est peu à peu en train de disparaître de la planète entreprise.

Exit les directives contraignantes et le micro-management, place à l’enrichissement de l’individu en tant que tel ! Car les millennials ne se laissent pas diriger; ils veulent être « inspirés » et aussi, bien considérés que leurs aînés.

Dans ce contexte, il est devenu « naturel » pour tous les leaders de favoriser la culture du feedback.

  • Celle-ci induit une communication ouverte,
  • plus transparente,
  • qui renforce la confiance entre les membres d’une équipe
  • et permet à tout à chacun d’apprendre, de grandir.

Il n’y a qu’à voir l’évolution des recherches pour « constructive feedback » pour comprendre que les travailleurs d’aujourd’hui embrassent pleinement le concept.

L’échange et l’apprentissage mutuel est tellement au centre du management moderne qu’on observe également la montée du « reverse mentoring » (qui consiste à ce qu’un junior soit le « professeur » des plus seniors). Au delà des bénéfices évidents en terme de « formation », le reverse mentoring est une excellente manière de motiver ses équipes de millennials, de leur montrer de la considération.

3/ La formation même des managers est en train d’évoluer : l’exemple du parcours Programme général de Management de l’emlyon business school

Quand on observe la pédagogie employée aujourd’hui avec les étudiants en management, on constate que « l’école de commerce de Papa » a beaucoup changé.

L’approche pédagogique, les espaces imaginés pour les étudiants, la nature des cours… Tout a pour but de se rapprocher au plus près de ce qu’est l’entreprise moderne: créative, collaborative et agile.

Prenez l’emlyon business school avec son nouveau Programme Général de Management Le parcours PGM est à la fois

  • atypique,
  • innovant
  • et bien mieux adapté aux défis managériaux de demain.

On y retrouve cependant les bases indispensables à tout dirigeant : finances, marketing, droit, management inter-culturel… Toutefois, l’accent est mis sur la collaboration et l’agilité… Une séance de travail à l’école peut ressembler à ça:

Et comme vous pourrez le constater dans la vidéo qui suit, l’école a même revue l’aménagement de ses espaces de travail. Car c’est aussi ça l’agilité et la productivité moderne ! L’impact du lieu de travail est important sur la créativité et la motivation des étudiants. Tout est fait pour que les étudiants puissent échanger, travailler dans un environnement propice à l’échange, à la réflexion collective…

Conclusion

Être un manager en 2018 n’est pas la même chose qu’être chef dans les années 2000. L’élément du changement? Cette génération millennials qui représentera 30% de la population adulte aux US en 2020.

  • Leurs attentes diffèrent de ce que les entreprises ont connu sur les dernières décennies.
  • Ils ont soif de « sens », ne veulent pas travailler bêtement.
  • Ils s’engagent, et croient en la bienveillance & la sagesse du collectif.
  • Ils écoutent attentivement les critiques des autres, et ne se gênent pas pour en faire en retour…

C’est une génération qui comprend que le monde est devenu trop complexe, trop rapide, et que les exploits d’un seul homme ne suffiront pas à hisser une société, quelle qu’elle soit, vers la réussite.

Familiarisez-vous avec leurs approches, car c’est justement cette nouvelle génération de managers millennials qui prennent en main, dès aujourd’hui, l’économie du futur.

 

Réagissez à cet article