80 % des comptes Google Ads sont des clones : voici pourquoi c’est un vrai problème

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• Quand les agences vendent des “recettes” au lieu de construire des stratégies
• La structure Google Ads, miroir de votre business (pas de votre agence)
• Quand le setup devient un piège : le clonage par les outils
• Les symptômes d’un compte cloné
• Structurer un compte Google Ads, c’est penser comme un stratège, pas comme un technicien
• Le coût caché du clonage
• Comment sortir du piège du clonage : trois leviers concrets
• En résumé : il n’y a pas de “bonne” structure, il n’y a que la vôtre
• Pour aller plus loin

Ouvrez dix comptes Google Ads gérés par dix agences différentes.
Vous verrez la même chose : mêmes campagnes, mêmes noms, mêmes scripts.
Un copier-coller à peine maquillé.

C’est devenu la norme.
80 % des comptes Google Ads se ressemblent.
Et si vous pensez que c’est un signe de professionnalisme, détrompez-vous.
C’est souvent le symptôme d’un pilotage déconnecté du business.

Quand les agences vendent des “recettes” au lieu de construire des stratégies

Un jour, un client e-commerce m’a dit :

“Je ne comprends pas Matthieu. J’ai changé d’agence trois fois, mais mon compte Google Ads est toujours structuré pareil.”

Je regarde son compte :

• Campagne “Générique”,
  
• Campagne “Marque”,
  
• Campagne “Retargeting”,
  
• et deux Performance Max en parallèle.

Un schéma parfait… sur le papier.
Mais totalement déconnecté de ses vrais enjeux.
Son problème n’était pas le trafic, c’était la rotation de stock.
Il avait besoin d’un modèle d’arbitrage, pas d’un template.

Ce cas, je le vois toutes les semaines.
Parce que beaucoup d’agences partent d’une structure standardisée,
au lieu d’une lecture business.

Et c’est là que tout dérape.
Un compte Google Ads n’est pas une “checklist d’activation”.
C’est une traduction vivante des contraintes de votre entreprise.

La structure Google Ads, miroir de votre business (pas de votre agence)

Chaque entreprise a ses priorités.
Un e-commerçant cherche à vider son stock rapidement.
Un autre mise sur des marges fortes et une longue traîne rentable.
Un acteur B2B, lui, veut qualifier davantage ses leads, quitte à payer plus cher.

Même canal, trois réalités opposées.

Et pourtant, beaucoup de structures sont identiques.

Pourquoi ?
Parce qu’on a transformé Google Ads en produit industriel.
On duplique, on connecte, on automatise.
Mais à force d’industrialiser, on a déshumanisé la stratégie.

Or, une structure Google Ads doit être pensée comme une architecture :
elle soutient votre performance, elle distribue vos flux, elle reflète vos arbitrages.
Et surtout, elle doit vivre et évoluer avec votre marché.

Quand le setup devient un piège : le clonage par les outils

Le clonage ne vient pas de la paresse des marketeurs.
Il vient des outils.

Scripts, automatisations, solutions “plug & play”, connecteurs e-commerce :
tout pousse à la standardisation.

Prenez un script populaire comme ceux de Flowboost.
Très utile, performant, pratique.
Mais il découpe vos campagnes selon des critères préétablis : volume, ROAS, CPC.
Et tant que votre business colle au moule, tout va bien.

Le problème, c’est quand il ne colle plus.
Essayez d’y intégrer la marge, la rotation de stock ou le prix moyen :
impossible sans tout casser.

Résultat ?
L’agence finit par adapter le business au script,
au lieu d’adapter le script au business.

Et c’est là que la structure cesse d’être un levier.
Elle devient une contrainte.

Les symptômes d’un compte cloné

Vous voulez savoir si votre compte Google Ads fait partie des 80 % clonés ?
Voici les signes qui ne trompent pas :

• Vos campagnes sont nommées “Générique”, “Marque” et “Remarketing”.
  
• Vos budgets n’évoluent pas en fonction de la saisonnalité ou du stock.
  
• Vos produits à forte marge sont noyés dans des campagnes généralistes.
  
• Votre agence vous parle “de CPC” et “de ROAS”, mais jamais de rotation de trésorerie ou de profitabilité nette.
  
• Vous avez une Performance Max unique qui absorbe tout… mais sans logique d’arbitrage.

Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, votre compte n’est pas optimisé, il est figé.
Et un compte figé, dans un environnement aussi mouvant que Google Ads 2025,
C’est un compte condamné à stagner.

Structurer un compte Google Ads, c’est penser comme un stratège, pas comme un technicien

Quand je construis une structure, je ne commence pas par le compte.
Je commence par le modèle économique.

• Quels produits font la marge ?
  
• Quels produits écoulent le stock ?
  
• Quels signaux sont vraiment utiles à l’algorithme ?
  
• Et quels KPI sont alignés avec la rentabilité ?

Ensuite seulement, j’en déduis la forme.
Parfois, c’est une structure ultra simple.

Parfois, c’est une segmentation complexe.
Mais dans tous les cas, c’est la stratégie qui dicte la structure,
jamais l’inverse.

La meilleure structure Google Ads est celle qui épouse les priorités business :
elle met en avant ce qui rapporte, elle limite ce qui détruit la marge,
et elle crée un cadre clair pour le moteur d’apprentissage.

C’est ça, la vraie optimisation.
Pas d’empiler des campagnes “type” jusqu’à noyer le sens.

Le coût caché du clonage

Le clonage structurel coûte cher.
Très cher.

Car quand une structure ne reflète pas votre business,
l’algorithme reçoit des signaux contradictoires.
Vos enchères s’alignent sur des conversions qui n’ont aucune valeur économique,
votre ROAS devient trompeur, et votre apprentissage algorithmique se dérègle.

En apparence, le compte tourne.
En réalité, il tourne à vide.

C’est ce qu’on appelle une “structure aveugle” :
elle dépense sans apprendre.
Et c’est exactement ce qui différencie un compte cloné d’un compte performant.

Comment sortir du piège du clonage : trois leviers concrets

1. Commencez par le business, pas par la plateforme.
   Avant d’ouvrir une campagne, comprenez vos contraintes économiques : marges, cycles de vente, coûts fixes, seuils de rentabilité.
   
2. Faites évoluer la structure tous les trimestres.
   Le marché bouge. Vos marges aussi. Votre structure doit respirer.
   Chaque trimestre, demandez-vous : “Est-ce que mon compte reflète encore mes priorités du moment ?”
   
3. Mesurez la performance réelle, pas la performance apparente.
   Le ROAS ne dit rien sur votre rentabilité.
   Suivez plutôt votre marge nette par clic.
   C’est elle qui mesure la qualité de votre structure.

En résumé : il n’y a pas de “bonne” structure, il n’y a que la vôtre

Arrêtons de chercher la meilleure structure Google Ads.
Elle n’existe pas.

Ce qui existe, c’est une structure qui parle votre langage business.
Une structure que vous comprenez, que vous pouvez expliquer,
et qui évolue avec vous.

C’est ce qui fait la différence entre un compte cloné et un compte construit.
Entre une agence qui gère des campagnes et une agence qui développe votre entreprise.

Pour aller plus loin

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