8 préceptes appris sur le terrain qui peuvent faire de vous un excellent manager en 2019 et au delà

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8 préceptes appris sur le terrain qui peuvent faire de vous un excellent manager en 2019 et au delà
8 préceptes appris sur le terrain qui peuvent faire de vous un excellent manager en 2019 et au delà

La fin de l’année 2018 approche, c’est le moment de prendre de la hauteur…

Pendant plus d’une décennie, j’ai eu la chance de travailler avec des personnes incroyables, et dans des entreprises formidables, petites et grandes.

Cela m’a permis d’apprendre des meilleurs et de cultiver certaines croyances / principes en lesquels je crois profondément et que je m’efforce du mieux possible d’incarner dans mon quotidien professionnel.

A la veille de la saint Sylvestre, je les partage volontiers avec vous en espérant qu’ils vous inspireront pour vos résolutions 2019 !

Précepte n°1 : Ne vous prenez jamais trop au sérieux…

Commençons tout d’abord par mettre les points sur les i.

  • Oui, vous êtes sur un blog qui parle de business, de e-commerce, d’entrepreneuriat et de management…
  • Oui, c’est une passion pour moi comme pour d’autres personnes qui, elles aussi, sont engagées dans leurs boulots, leurs projets et/ou leurs carrières professionnelles…
  • Et bien que cela puisse être un moteur pour accomplir plus, il faut aussi savoir relativiser.

Les questions que nous traitons au quotidien ne relèvent pas d’un sujet « de vie ou de mort » (sauf si vous êtes médecin anesthésiste réanimateur). Ce sont « juste » des affaires, du business… Et il ne faut jamais l’oublier.

Le sens réel de la vie, ce n’est pas « vendre plus de X » ou « terminer le projet comptable avant le… » C’est pourquoi, même dans l’adversité:

  • nous ne devrions jamais réagir de manière excessive,
  • ou prendre les choses trop à coeur (jusqu’à nous rendre malade),

Bien sûr, il est sain d’être « passionné par le succès » et de respecter les engagements que l’on prend envers soi, ses équipes, ses clients… mais ne nous prenons pas trop au sérieux et n’oublions pas que nos décisions n’influeront en rien sur le cours du monde. Amusons nous au contraire !

L’agence Marcel par exemple a profité de ces fêtes pour annoncer leur recherche de Community Manager sur un ton humoristique et décalé. Et on préfère ça qu’une fiche de post barbante 🙂

Précepte n°2 : Une bonne stratégie ne sert à rien sans une exécution sans faille

Dans un monde ultra-compétitif, dans lequel les entreprises se battent pour se différencier et sortir du lot, beaucoup d’efforts sont investis pour concevoir des stratégies intelligentes et efficaces. Ce n’est pas une mauvaise chose: après tout, Sénèque ne disait-il pas « Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va »?

Mais attention de ne pas surestimer le pouvoir réel de vos plans. En effet, vous pouvez élaborer et présenter les théories les plus léchées, faire des plans sur la comète, rêver des plus grandes ambitions… Mais si vous n’êtes pas en mesure de leur faire prendre vie, vous ne connaitrez pas le succès; la meilleure des stratégies ne vaut rien si elle n’est pas correctement mis en place « dans la réalité », c’est-à-dire exécutée

Une bonne stratégie n’a pas de sens sans une exécution sans faille.

Souvent, les managers préfèrent laisser les détails d’exécution à ceux qui sont «les plus proches du terrain».  Mais en réalité, ils ne doivent jamais négliger les détails car c’est là que les batailles se gagnent ou se perdent!

Strategy Execution HBR
Une étude publiée en 2013 dans Harvard Business Review révélée que seulement 8% des cadres dirigeants arrivaient réellement à mettre en place une stratégie et une exécution vraiment efficace

Précepte n°3 : Attelez vous à construire une équipe et une organisation forte, et les résultats suivront

Tout le monde peut obtenir des résultats pendant un an ou deux, mais des résultats durables ne sont possibles que lorsque votre entreprise est « fondamentalement » forte et construite pour l’avenir.

Cela signifie que les bonnes personnes occupent les bons postes (même si cela signifie parfois des bouleversements à court terme), que les leaders ont une vision claire du futur et que ces derniers consacrent au moins 40% de leur temps au renforcement des capacités de l’entreprise à la réaliser.

brand learning wheel - build capabilities
Pour un dirigeant, construire une organisation forte consiste à établir une culture d’entreprise alignée avec le business, mettre en place les bonnes personnes aux bons postes, et créer l’organisation et les outils qui vont permettre une exécution sans faille.

Parfois, des choix difficiles s’imposent pour écarter les éléments les moins engagés / ceux qui ne croient pas dans la vision, et qui peuvent devenir un poison pour l’organisation à moyen/long terme.

Attention, cela ne veut pas dire que « tout » doit être insufflé du haut de la pyramide. Combien de fois avez-vous été pris au piège d’une décision « venue d’en haut » sans que vous ayez pu faire un commentaire? C’est l’une des choses les plus démotivantes qu’un collaborateur estimé puisse vivre…

Que le choix soit «juste» ou «simple», il est toujours bon d’obtenir l’avis de l’organisation pour lui permettre de s’approprier les choix et d’avoir confiance dans la direction à prendre. C’est pourquoi le débat en interne peut être parfois vigoureux, mais ce qui compte vraiment à l’heure de décider et de s’engager sur une voie, c’est que toute les équipes puissent le faire « ensemble », comme si elles n’étaient qu’une seule et même entité.

Précepte n°4 : Recrutez une personne d’abord pour son attitude et sa résilience

Trop souvent, les managers cherchent de l’expérience et/ou des compétences techniques… Mais en réalité, on peut tout à fait former les gens à une technique particulière, et leur insuffler une compétence donnée, à partir du moment où ils sont disposés à apprendre et réussir.

Mais personne ne peut « former à avoir une attitude ».

Les plus gros travailleurs que j’ai pu connaitre dans ma vie par exemple ne sont pas ceux qui se sont isolés en classes préparatoires et dans les grandes écoles…

  • Non, ce sont ceux qui travaillent depuis toujours,
  • qui ont été serveur ou livreur de pizza,
  • qui se sont levés tous les matins dans la pluie, le froid, les jours de semaines et de week end pour accomplir la mission qu’on leur confiait, même mal rémunérée.
  • Ce sont eux les vrais héros de l’entreprise.

C’est la vie, et son filtre d’expériences, qui forge l’attitude et la résilience de chacun, et non les cours magistraux… Rester positif et combatif, rebondir, ça ne s’apprends pas…

D’ailleurs, comme le prouve l’infographie suivante, il existe de nombreux entrepreneur qui ont réussi au-delà de toutes espérances alors qu’ils n’avaient même pas leur diplôme en poche.

Précepte n°5 : Les gens sont bien intentionnés; quiconque lance ou rejoint un projet veut le voir réussir

Avez-vous déjà rencontré un entrepreneur qui a déclaré: « je ne veux pas que mon projet réussisse »? Moi, jamais…

95% des personnes qui lancent, rejoignent, contribuent à un projet veulent « faire de leur mieux » pour espérer embrasser le succès. Les « saboteurs » n’existent que dans les cartoons d’entreprises ou suite à de mauvais recrutements (dans une entreprise ou dans une équipe projet).

 

Dilbert Project cartoon

Donc dans la très grande majorité des cas, vos collaborateurs font sincèrement de leur mieux. Oui mais voilà, « faire de son mieux » ne signifie pas forcément « réussir »…

Le rôle d’un leader consiste justement à créer une culture de travail positive, avec des attentes claires (expliciter ce à quoi ressemble le succès) et d’assurer un excellent encadrement qui donne à chacun une chance de réussir dans les missions qui lui sont confiées.

Si la trajectoire que prend le travail d’un collaborateur, dites le lui, tout simplement… En effet, mon expérience personnelle m’a prouvé que les individus, quelque soit leur culture ou leur rang, apprécient et respectent l’honnêteté, à condition qu’elle soit juste et présentée de manière bienveillante (nous devrions toujours être attentifs à la façon dont nous disons les choses, car elles ont souvent plus d’impact que ce que nous disons à proprement dit).

Précepte n°6 : Respecter le fait que les gens aient une vie en dehors du travail pour bénéficier d’équipes heureuses, productives et fidèles

Nous parlons ici de la fameuse « work/life balance »

Les meilleures entreprises proposent un équilibre juste entre vie professionnelle et vie privée, car c’est ainsi qu’elles peuvent attirer les meilleurs talents, les fidéliser et réussir sur le long terme.

En effet, il est important pour la performance à long terme que les équipes puissent être « heureuses à la maison, heureuses au travail ». Il ne s’agit pas forcément de « partir du bureau à 17h », ou d’entretenir une culture paresseuse… Souvent, au contraire, vous remarquerez que vos collaborateurs sont tout à fait disposer à travailler dur… Il s’agit plutôt de permettre aux individus de mener une vie personnelle riche et saine, qui ne soit pas dictée par ce qui se passe au bureau.

impact of work life balance
Avoir un job trop « intense » et qui ne respecte l’équilibre vie professionnelle / vie privée peut avoir de très lourdes répercussion sur la vie d’un collaborateur

En tant que leaders, votre rôle est aussi de donner l’exemple, de définir clairement vos attentes vis à vis des équipes, et d’aider les individus à atteindre l’équilibre dont ils a besoin.

Précepte n°7 : Ce qui compte, c’est ce que vous faites (avec intégrité), pas ce que vous dites

Dans la même veine que le point du dessus, rappelez vous que les autres considèrent ce que vous faites, et non ce que vous dites, pour déterminer qui vous êtes vraiment. Les gens ne sont pas dupes et cernent parfaitement les fausses platitudes et les intentions peu sincères…

C’est pourquoi vous devez:

  • tenir vos promesses,
  • respecter vos collaborateurs,
  • vous conformer à la vision long terme de votre organisation,
  • rester honnête vis à vis des clients et des fournisseurs…
  • et toujours aligner vos actes avec vos paroles, vos valeurs et ce qui est « juste ».

Le mot « juste » n’est pas à prendre à la légère. On a tous déjà croisé (et détesté) un leader qui manquait d’intégrité :

  • il dit une chose et en fait une autre,
  • il ne soutient pas ses équipes devant la direction,
  • il prend des décisions « faciles » mais mauvaises
  • il sert ses propres intérêts personnels,
  • etc.

Or l’intégrité est un des meilleurs attributs personnel qu’un leader puisse posséder, même si cela signifie parfois s’écarter des « décisions faciles ».

whatleadershipskills
Selon une étude relayée par HBR, l’intégrité et l’honnêteté sont les traits les plus important d’un leader, après la capacité à motiver

Précepte n°8 : « Stay hungry, stay foolish »… Comportez vous toujours comme « un outsider »

Quelque soit le niveau auquel vous êtes dans votre carrière, restez « affamé et fou » comme l’a suggéré Steve Jobs dans son discours à l’université de Stanford en 2005.

  • « Affamés »: d’en apprendre toujours plus, de mieux comprendre le monde qui vous entoure, de réaliser un travail que vous estimez toujours meilleur
  • et « fous » : de vouloir dépasser les ambitions raisonnables de vos projets, de gravir les montagnes les plus hautes, de toujours faire plus avec moins

Vous devez toujours garder la mentalité d’un outsider, même quand vous êtes le CEO d’une entreprise leader dans son secteur! Vous devez jouer pour gagner, et ne jamais jouer pour ne pas perdre.

  • Avec ce schéma de pensée, vous forcerez votre organisation à anticiper & embrasser les changements avant qu’ils ne s’imposent dans la douleur,
  • vous repousserez la zone de confort des équipes pour les faire grandir plus vite,
  • et serez « vraiment » un leader.

2 réactions sur « 8 préceptes appris sur le terrain qui peuvent faire de vous un excellent manager en 2019 et au delà »

  1. Merci pour ce bel article
    Je suis d’accord avec vous
    J’ajouterai que l’on est souvent surpris qu’une personne soit si peu impliquée dans son travail et autant en dehors de l’entreprise !
    Combien de fois suis-je intervenu dans des entreprises tristes, au turnover fou, qui ne gardaient pas les bons éléments et peinaient à en recruter…
    Mais toutes avaient le même symptôme des chefs , des managers contrôleurs et dirigistes !
    Personnellement je pense que seul un manager qui sait se mettre au niveau de ses équipes peut obtenir la confiance de ses collaborateurs et de ses dirigeants
    Les entreprises iront de + en + vers des modes de fonctionnements donnant plus voir une totale autonomie aux personnels !
    Les managers vont changer de travail, de donneurs d’ordres et faiseurs de rapports sur l’activité de leurs collaborateurs ils iront vers un partenariat avec eux, et les considéreront comme des clients qu’il faut comprendre.
    L’entreprise libérée va enfin donner aux managers la puissance de leurs connaissances et de leur expérience et l’intégrant aux savoirs faires « terrain » de leurs équipes
    Franck

  2. @Augry Franck: Merci pour votre commentaire riche. Nous sommes sur la même longueur d’ondes. Et on comprends d’ailleurs pourquoi certains vont même jusqu’à considérer que le management est « mort » (merci les managers contrôleurs et dirigistes comme vous les appelez)

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