La crise, le financement des entreprises, le renforcement du haut de bilan… Appel aux investisseurs privés!

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La crise, le financement des entreprises, le renforcement du haut de bilan…J’ai eu dernièrement la grande chance de participer à certains évènements très utiles pour la vie des affaires:

  • la journée de l’innovation, organisé par la CCI Nord Isère
  • le salon des entrepreneurs à Lyon
  • la dernière soirée 333 du Cluster Edit (pôle de compétitivité Rhône Alpin dans la filière de l’édition logicielle)

Un point commun à tous ces évènements; on y parlait toujours, au moins une fois, du financement des petites entreprises innovantes.

Pour participer à la formidable aventure « labyrinthesèque » de la « levée de fonds » je vous propose de discuter ensemble de ce sujet brûlant dans le monde des affaires…

La nécessité de renforcer le haut de bilan des PME existe

Dans un contexte morose, l’innovation apparaît comme un solide moteur du progrès et de l’apparition de jours meilleurs… Mais voilà; acquiescer dans le vent, c’est facile, mais il est évident que certains banquiers ne jouent pas le jeu par la suite…Rappelez vous: le banquier est le seul professionnel qui vous vendra un parapluie par beau temps, et qui vous le reprendra dès qu’il pleut!

En effet, lorsque l’on innove, on prend des risques. Ces risques, un banquier ne voudra jamais les assumer. Il n’accorde donc pas les emprunts nécessaires aux petites entreprises pour investir et améliorer leur compétitivité.

La crise aidant, il devient de plus en plus difficile de vendre dans certaines industries. L’entrepreneur, quant à lui, est déjà « mouillé ». Il a donné sa maison en caution à la banque qui sait très bien sur quelle personne physique se retourner si la personne morale venait à décéder…

Alors d’où va venir le salut de l’innovation? D’où vient la manne qui va permettre d’innover, de renforcer les compétences des hommes, la fiabilité des technologies? Des investisseurs privés…

Financement par des investisseurs? Oui mais il y’a financement et financement…

Tout d’abord, on recherche un investisseur qui correspond à ses besoins. Pour cela, on retiendra 3 grands type de financeurs:

  • Le love money (Jusqu’à 50K€): investisseurs qui appartiennent principalement au réseau de l’entrepreneur
  • Le business Angel (Entre 50 K€ et 150 K€): prudent, mais intuitif, il se positionne comme un facilitateur pour l’entrepreneur:il investit souvent dans un secteur qu’il connaît.
  • Les Venture Capitalist (Au delà de 500K€): professionnels de l’investissement, ces fonds investissent en masse, et veulent du cashflow le plus vite possible

Des initiatives de plus en plus marquées pour aider au financement des entreprises

J’évoquais au début de cet article 3 évènements qui avaient soulevé la problématique du financement des entreprises. Mais au delà de ce « microcosme » d’évènements, force est de reconnaître que beaucoup d’initiatives ont vu le jour à des envergures nationales;

  • la loi TEPA – même si il est vrai que peu de PME en proportion aient vu la couleur de cet argent tombé de l’ISF…
  • Les 22 forums régionaux Appui PME et son site internet qui facilite le contact entre entreprises et investisseurs, à l’image de capitalpme.oseo.fr
  • L’accélération des fonds attribués apr Oséo: 775 millions € à plus de 5 400 PME en l’espace de 6 mois. Cette agence web -ICE- pour  son CMS Sigmacom font partie de ces entreprises soutenues dans leur démarche d’innovation.
  • et à moindre échelle, le statut de l’auto-entrepreneurs qui rend « accessible » l’entreprise, et s’impose comme un premier tremplin avant des investissements plus massifs.

Un dispositif incroyable est déployé c’est vrai. Mais encore une fois, il sera impossible de soutenir toutes les PME, et de prévenir le chômage, les licenciements… Mais l’investisseur privé ou le repreneur peut là aussi jouer un rôle décisif.

Conclusion

Le livret A est passé à 1,75% au 1er mai 2009. Ne pourraient-on pas envisager de « miser » sur une bonne idée? Sur un projet auquel on croit?

L’aventure vaut la peine… elle est parfois nécessaire, mais peut s’avérer très rentable. Si l’état l’a compris, si les mentalités changent (cf. succès du statut d’auto-entrepreneur), alors pourquoi pas faire de cette économie « notre économie »?

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