Les algorithmes rendront-ils obsolètes les humains? L’exemple de la FinTech

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Les algorithmes rendront-ils obsolètes les humains? L’exemple de la FinTech
Les algorithmes rendront-ils obsolètes les humains? L’exemple de la FinTech

Vous le savez, le monde business et management a une nouvelle lubie : le big data et le machine learning. Parmi les secteurs directement impactés: la finance.

Et attention, pas seulement la finance de Wall Street mais aussi l’épargne des particuliers !

De quoi parlons-nous ici? L’exemple de Yomoni

Connaissez-vous des acteurs comme Yomoni? Ces start-up, sociétés digitales de gestion privée, révolutionnent le monde des finances personnelles. Leur mission est de démocratiser la gestion de fortune et de libérer l’épargne des Français sur le long terme.

Pour un acteur tel que Yomoni, équipé d’un agrément AMF, vous bénéficiez d’une gestion « sous mandat » comme celles que vous pouvez contracter dans plusieurs banques.

Le secret des sociétés de FinTech: leurs algorithmes

Comment ces start-up s’y prennent-elles pour « ubériser » le secteur? Vous l’aurez deviné, à coup de gros algorithmes… Ceux-ci analysent le portefeuille d’actifs d’un particulier et font un diagnostic des risques.

Moyennant des frais réduits, ces « robots conseillers » agissent comme des guides individuels, et fournissent des propositions d’optimisation de votre épargne en fonction de votre aversion au risque.

Une fois votre projet & vos objectifs d’épargne validés, ils opèrent continuellement aux rééquilibrages nécessaires, et ce, sans que vous -ni un conseiller- ait à se soucier de quoi que ce soit. Outre atlantique, ce type de services de « robo advising » font déjà parti du quotidien des épargnants.

La « machine » devient le centre de création de valeur

La numérisation financière ne date pas d’hier. Il y’a plus d’une décennie de cela, certains établissement avaient déjà largement recours à ces algorithmes surpuissants.

La différence avec la FinTech, c’est que ceux-ci sont désormais au centre de la création de valeur, et dépassent largement le rôle « d’assistanat ». On peut parler définitivement « d’ubérisation » du secteur de la banque, car ces algorithmes -démocratisés au simple quidam– sont une véritable « révolution industrielle » pour le secteur.

Avec l’émergence de ces start-up de la finance 2.0, on peut s’interroger: dans un monde algorithmique et automatisé, quelle sera demain la valeur ajoutée « humaine » dans la gestion financière?

Les robots remplaceront-ils les hommes dans la finance?

Pour vous proposer la meilleure allocation des ressources par rapport à votre projet d’épargne individuel, on peut comprendre la valeur apportée par un algorithme objectif, capable de traiter d’importants volumes de données en quelques secondes. Nous vivons là une simplification ultime de l’investissement pour les non spécialistes.

Si ces nouvelles habitudes s’ancrent chez les particuliers, on peut s’attendre à terme à une véritable révolution. Pourquoi faire confiance à des « humains » et leurs erreurs lorsque depuis tout jeune déjà, vous avez un « robot » qui s’applique à optimiser votre épargne 24/7? Mais il faut être conscient que ces procédures automatisées, bien que déjà très au point, vont encore continuer de s’améliorer. Après tout, quand vous avez des conseillers patrimoniaux qui gèrent pas loin de 500 clients, il est tout à fait légitime que la « machine » prenne sa place dans le processus.

Voir les algorithmes comme un « complément » et non un « substitut »

In fine, le but est-il réellement que la machine se « substitue » à l’humain? Je ne le crois pas. L’enjeu reste de « libérer » l’humain des tâches qui peuvent être modélisées et industrialisées afin que nous puissions passer plus de temps à créer de la valeur ajoutée. Car l’enjeu de la complémentarité « homme-machine » est bien là.

Pour nous recentrer sur le sujet des FinTech, on peut anticiper le fait que les humains seront toujours bien meilleurs que les machines pour adapter les stratégies d’épargne en cas par exemple de grands renversements des marchés. Pourquoi? Car justement ces phénomènes échappent à toute logique rationnelle, avec laquelle la machine sera programmée. Dans de tels cas, il est nécessaire d’être « hautement créatif » ce que les machines mettront bien longtemps à faire mieux que nous.

Conclusion

En définitive, n’oublions pas que les algorithmes restent programmés par les humains. La preuve en est, reprenons l’exemple de Yomoni cité plus haut : des algorithmes sont utilisés à plusieurs niveaux, mais la gestion des capitaux est orchestrée par de vrais gestionnaires venant des plus grosses banques mondiales et ils disposent d’une équipe humaine, qui se veut 100% au service des clients, ultra réactive et disponible (ce que l’algorithme ne fait pas).

Les algorithmes ne sont finalement nourris qu’avec de l’intelligence humaine. Certes, à force d’itérations, l’Homme est capable de créer des systèmes bien plus complexes que ce qu’il est capable de contrôler pleinement.

Mais seul un humain arrivera à définir de nouveaux modèles, avoir de nouvelles idées de business ou tout simplement faire innover de manière radicale ces algorithmes… Aussi, dès lors que de l’émotion rentre en jeu -et cela est vrai lorsque l’on parle de votre épargne et aussi dans pleins d’autres sujets- une machine froide et logique ne peut pas toujours répondre de manière satisfaisante. Seul un humain le pourra.

Autres sources :
FinTech : Yomoni lève 3.5 millions € pour démocratiser la gestion d’actifs
Avec Yomoni, la fortune commence à 1000 €
The Great Decoupling: An Interview with Erik Brynjolfsson and Andrew McAfee
Cet article a été écrit en collaboration avec la marque, cependant tous les mots présents dans l’article sont les miens.

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