Quand être 1er sur Google ne suffit plus

Référencement Naturel

Content Marketing

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Formation SEO par Olivier Andrieu

Quand être 1er sur Google ne suffit plus
Quand être 1er sur Google ne suffit plus
Depuis longtemps, on entrevoit le référencement comme la « science empirique » qui permet de positionner un site web dans les premiers résultats des moteurs de recherche sur des expressions pertinentes pour son business. C’est un fait, c’est la finalité même du référencement SEO tel que nous le connaissons.

Référencement naturel SEO = Etre en 1ère position sur des expressions clés cibles

Et vous pouvez le constater par vous même, c’est encore ce que propose la plupart des agences de référencement. Or pour moi, ces professionnels qui ne prennent en compte que les aspects purement SEO sont en train de manquer quelque chose… Car aujourd’hui, la visibilité web se conçoit de manière plus « globale », et c’est l’opportunité pour les référenceurs de faire évoluer leur métier.

Du « référencement » au « préférencement »

En effet, le social web est venu y mettre son grain de sel. Il existe aujourd’hui une autre dimension que le seul positionnement dans les SERP: la notion de « préférence ». A quoi bon être en 1ère page de Google si de l’autre côté, on ne trouve aucun autre contenu sur vous, ou si vos propres clients ne parlent jamais de vous à leurs amis… Ainsi de l’ère du « référencement », nous sommes passés au « préférencement ».
 
Ce qui importe pour un site de E-commerce aujourd’hui, c’est bien évidemment d’être positionnés dans les meilleures places des SERP, mais c’est aussi « l’engagement » de ses clients sur le web: ils doivent embarquer la marque, se l’approprier, et la faire connaître auprès de leurs réseaux, qui ne cessent de grandir de jour en jour. Les boutons de social web -Google +1, Like de Facebook, TweetMeme, etc.- sont également le témoin de cette tendance forte qu’est la recommandation humaine de contenu.

Une « préférence » comme signe de confiance

Lorsqu’un internaute tombe sur un nouveau marchand, il ne manquera pas d’investiguer le web pour trouver des commentaires, témoignages, informations sur le site en question, afin de déterminer à quel degré le cyber acheteur peut accorder sa confiance.
 
Les internautes utilisent aujourd’hui les réseaux sociaux pour communiquer, créer du contenu, commenter, partager ou recommander… C’est pourquoi les marques ne peuvent plus se contenter d’être en « 1ère position de Google ». Il faut désormais qu’elles créent -encore plus qu’avant- des contenus de qualité, puis les faire relayer par les internautes, ce qui laissera entrevoir une préférence pour un produit ou un service via les réseaux sociaux.

Entre nous, quelle marque à le plus de chance de vendre:

  • Celle qui a 15 avis consommateurs -tous positifs- 790 amis sur Facebook, et qui est citée dans plusieurs forums de spécialistes
  • Ou celle sur qui vous ne trouvez aucune information, et pour laquelle vous avez passé 10min à chercher la rubrique « mentions légales »?

Toutefois, on comprend ici que la notion de « préférence » ne draine pas réellement du trafic en soi: elle soutient plutôt le processus de vente, à des moments précis du processus d’achat des cyber-acheteurs. Autrement dit, elle s’intègre au sein d’une stratégie globale & intégrée de visibilité web, qui pourrait être prise en charge par les agences de référencement.

Conclusion

Entendons nous bien: je ne pense pas que les réseaux sociaux, la « recommandation online », se substitueront complètement au Search Engine Marketing. Néanmoins, cela pèsera grandement dans la visibilité & la différenciation des marques qui doivent se battre dans un terrain E-commerce de plus en plus concurrentiel.

Plus que chercher à créer du trafic directement depuis les médias sociaux, la marque doit assurer une présence affirmée & positive -complémentaire d’un bon référencement naturel.

Autres source pour rédaction: E-marketing : les marques évoluent vers le « préférencement »
Formation SEO par Olivier Andrieu

28 réactions sur « Quand être 1er sur Google ne suffit plus »

  1. Je suis assez d’accord, cela dis, pour faire des avis d’internautes, il faut du volume sur le site. Et pour le moment, le seul capable d’envoyer un gros trafic sur un site, c’est Google. Donc référencement.

  2. @Arnaud: … d’où forte complémentarité entre référencement & community management! Les référenceurs devraient l’intégrer dans leurs prestations.

  3. Merci pour cet article je suis totalement d’accord avec vos propos, je travaille pour le secteur automobile et je veille a référencer notre site VPN auto : http://www.vpn-autos.fr/ et nous sommes dans un secteur en constante mutation.

  4. je suis tout à fait d’accord avec ce qui est dit..J’aime bien le terme préférence, moi j’ai tendance à parler d’influence. Il est vrai que je me suis étonné ces derniers temps de voir que beaucoup d’agences ne proposent que du SEO. Je me suis toujours dit à quoi bon d’être le premier si derrière les internautes ne sont pas convertis. De plus je pense que l’influence ou la préférence jouera naturellement sur le SEO car si on parle de vous les bakclinks viennent tout seuls comme des grands…

    P.S : Il y a une coquille… »Il existe aujourd’hui unE autre dimension »

  5. On est bien d’accord Matthieu ! J’ajouterais un autre point: c’est la qualité des tunnels de conversion dès lors que le visiteur navigue sur le site. C’est d’ailleurs depuis 2 ans l’un des points sur lesquels nous travaillons le plus avec nos clients en e-commerce.

    Pour répondre à Arnaud, je l’invite à se rendre sur notre site: http://www.packs-backlinks et il verra que ça s’achète les avis d’internautes, les Google+1, les « J’aime » etc.

    Franck

  6. @referencement74 : Et oui, c’est vrai que les temps changent et que les « juicy » backlinks & autres recommandations sociales peuvent s’acheter… Merci de le rappeler aux lecteurs de ce blog!

  7. effectivement, cela risque d’entrainer un autre type de fraude plus simple : la fraude aux recommandations.

    merci pour cet excellent article.

  8. Bonjour,

    Bien que je vois le point de l’article, je suis assez en désaccord sur la forme. Je ne vois pas en quoi le référencement doit se transformer en preférencement. Dans l’absolu, ce sont juste deux taches complétement distinctes: l’une consiste à faire venir du trafic sur le site, l’autre à faire en sorte qu’il convertisse (et la, les avis Google et autres ne sont qu’une approche parmi d’autre). Après, cela devient flou dans la mesure ou Google prend en compte les aspects sociaux maintenant dans son algo, et il est demandé aux referenceur de positionner le site sur des requêtes qu’il sera plus facile de transformer, car le trafic sera de meilleur qualité. Mais bon, cela pour moi représente juste le fait qu’une approche webmarketing complète d’un site demande bien plus que juste un positionnement sur Google !

  9. @Marco: merci pour votre commentaire constructif. La notion de « préférencement » repose avant tout sur le présupposé que le web est de plus en plus « décentraliser ». Votre site reste une « maison » pour votre entreprise, mais en réalité, les internautes doivent aujourd’hui pouvoir vous retrouver également à d’autres endroits, autre que Google, et notamment sur les réseaux sociaux. De ce fait, il ne suffit plus d’être visible dans les SERP, mais également de savoir attirer l’attention, susciter l’intérêt et le désir ailleurs que sur son site Internet pour espérer conquérir plus de clients/prospects. Mais nous nous rejoigons bien sur un point: une approche webmarketing complète d’un site demande bien plus que juste un positionnement sur Google

  10. @Matthieu : par experience propre, j’ai un certains nombre de site qui fonctionnent très bien uniquement avec du référencement (naturel + payant). C’est pourquoi je dissocie les deux choses, même si bien sur c’est toujours mieux d’avoir les deux. Finalement, tout dépend du contexte, mais je reste convaincu qu’en référencement, si tu travailles sur une niche encore inexploitée, à priori un site de qualité et bien référencé sur internet devrais suffire à ton bonheur. Tout dépend de la concurrence !

  11. @Marco: Voila une magnifique réponse! Effectivement, une bonne stratégie business à la base vaudra toujours plus que des millions d’affichages publicitaires…

  12. Salut Matthieu,
    Je suis globalement d’accord avec toi et particulièrement sur l’approche de complémentarité que tu as mise en avant. J’apporterai juste un petit bémol vis à vis de ce qui est présenté « sur le papier » ! En effet, selon la DGCCRF la tromperie sur les mérites d’un produit serait en forte croissance. Il faudrait donc pouvoir affiner les modalités de collecte des avis afin d’avoir une idée plus précise de la e-réputation de marques ou de produits. Même si l’on sait aujourd’hui qu’il est facile de vanter ou de malmener ces derniers via des avis fictifs, ce type d’approche est néanmoins frauduleux et bien avisé celui qui par l’intermédiaire d’un stratagème ingénieux pourra légitimer la qualité de ces avis auprès de ses futurs consommateurs. N’y a t-il pas là également un vecteur de promotion ?

  13. @Cyrille: Hello Cyril. C’est un grand plaisir de te voir sur ce blog 🙂 Merci pour ton commentaire très pertinent. Il est vrai que beaucoup d’annonceurs sont tentes « d’acheter » leurs avis conso. Si l’on est pas Ebay ou Amazon, difficile en effet de générer des centaines d’avis consommateurs sur ses produits. Or je partage ton point de vue, surtout si l’on pense a l’impact long terme. Car au delà du référencement ou du « préferencement », le premier actif intangible d’une entreprise reste sa marque et sa réputation. Or jouer la tromperie ne peut avoir qu’un effet négatif sur ces deux piliers. Tu as raison, c’est un message a faire passer

  14. La notion de marque et le « crédit » qui y est attaché, c’est le pain quotidien des gens du marketing. Je note qu’avant que les algos de Google ne prennent en compte l’importance des réseaux sociaux, les TPE et PME bénéficiaient d’une visibilité accrue dans les SERP par rapport à leur volume d’affaire global.
    La E-reputation, les réseaux sociaux c’est très intéressant mais cela phagocyte beaucoup de temps et peu de petites structures peuvent se payer le luxe de recruter du personnel en charge de ce seul aspect. En ce sens le Web redevient un média plus classique ou, grossièrement, la visibilité va dépendre de la capacité des acteurs à aligner des budgets (Adwords, des rédacteurs pour les réseaux sociaux etc…)
    TrustRank, E-reputation sont des données importantes sur lesquelles vous insistez à juste titre. Ces critères trahissent assez surement un bouleversement important de l’écosystème Web.
    Notre Far-West, dans ce qu’il avait de passionnant et de motivant, disparaît doucement sans qu’il se trouve beaucoup d’acteurs pour s’en émouvoir…

  15. @Cweb: Merci commentaire très vrai….A vrai dire, qui se plaint réellement que le web deviennent un « vrai métier », et se professionnalise? Dans un sens cela n’est-il pas mieux que le « Far west » que vous évoquez dans ce commenatire?

  16. Ce n’est pas exactement mon propos… J’indique que le web a connu une croissance exponentielle intimement liée au fait qu’il représentait un espace « marchand » un peu différent, bref un média qui bousculait certaines hiérarchies. Combien de petites PME ont franchi le pas de la vente sur Internet parce qu’elles avaient eu sous les yeux l’exemple de PME ou TPE squattant les premières places dans les SERP.
    Je ne fais pas l’apologie d’un « certain désordre » mais je constate simplement que les évolutions successives font que ce n’est plus guère possible. Il faut désormais passer par les programmes d’affiliation proposés ou de publicité payante. Or ces structures qui ont investi sur ce média n’en ont guère les moyens. Un pourcentage important de leur chiffre d’affaire dépends directement du bon vouloir des Ets Google & Co.
    Cela n’est pas sans poser certaines questions…

  17. Très bon article! C’est vrai que nous ne sommes plus dans les années 90 avec un  »seo » black hat pour les meilleurs site web. Aujourd’hui, les pme sur le web se doivent d’être actives et d’avoir un plan de match stratégique pour l’ensemble des plateformes web.

    Je vais employer ton terme  »préférencement » lors de mes prochaines rencontres afin d’expliquer aux clients la différence entre hier et aujourd’hui! Merci pour le partage!

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